La performance financière ne s’oppose pas à l’humanisme

Performance financière

Opposer profit et humanisme est un non-sens dans un monde capitaliste. En effet, quand les conditions sont réunies pour permettre aux collaborateurs de s’épanouir dans leur travail, l’effet est bénéfique pour la performance globale de l’entreprise. Et cette performance fait aussi du bien aux collaborateurs, car ils savent qu’ils y contribuent. Retour sur les rouages qui entraînent la performance globale dans le sillage du bien-être des collaborateurs.

La performance tient à un modèle économique (business model) efficace, c’est-à-dire une proposition de valeur pertinente, adressée à un marché donné, réalisée par une chaîne de valeur efficiente. L’Entreprise Mature soigne particulièrement cette efficience de la chaîne de valeur en posant les conditions d’un fonctionnement interne efficace et fluide, source du bien-être individuel. Ces conditions amènent une performance globale, laquelle se matérialise par une bonne performance financière qui équivaut au résultat opérationnel rapporté aux capitaux employés.

L’autonomie, moteur du modèle économique…

Le modèle économique d’une entreprise se trouve à la croisée d’une proposition de valeur à un marché et d’une allocation de ressource pour réaliser cette proposition. Ce modèle donne l’objectif des actions dans l’entreprise, laquelle concilie objectifs et moyens en optimisant l’organisation notamment par l’élaboration de règles qui indique à chacun ce qui est attendu. Or, la règle ne répond pas toujours à l’imprévu ou la situation inédite qui ne manque pas de surgir au cours des opérations. Le seul recours reste alors la prise d’initiative de collaborateurs autonomes, à qui l’entreprise fait confiance pour agir selon leur expérience et leur jugement. Une telle autonomie des collaborateurs s’avère vertueuse, car elle contribue à la consolidation du modèle économique.

…À condition de poser une vision aux valeurs authentiques

Autonomie et performance globale fonctionnent de concert d’autant mieux qu’elles servent une vision d’entreprise. Donner le cap est en effet une mission capitale de la part du dirigeant, car la vision et les valeurs qu’elle revendique servent de références aux collaborateurs en pleine autonomie. Selon l’Entreprise Mature, une vision forte et déployée ayant pour base un modèle économique pertinent et comprenant des valeurs partagées servent de boussole aux salariés autonomes.

La chaîne de valeur d’autant plus efficiente sans hiérarchie

Une chaîne de valeur dépend de fonctionnements internes bien rodés, donc d’opérations bien coordonnés et fluides. Or, c’est souvent là que le bât blesse dans les entreprises pyramidales. En effet, de multiples niveaux de validation, les attentes inutiles, la multiplicité des acteurs, l’expression des jeux de pouvoir, les interventions intempestives des managers en mal d’affirmation identitaire sont autant d’obstacles qui non seulement nuisent à la performance, mais qui annihilent aussi la motivation individuelle. Il en résulte une contre-performance collective. Dès lors, le chemin inverse amène également au résultat opposé : desserrer les liens du management est propice à une forte performance globale.

Gagner de l’argent ne s’oppose pas non plus à l’humanisme

La performance financière, rappelons-le, est l’indicateur de la performance globale et correspond au résultat opérationnel rapporté aux capitaux employés. Or, plus les collaborateurs sont autonomes et mobilisés, moins il est besoin d’engager une multitude de moyens pour atteindre les résultats attendus. Dès lors le rapport entre résultat opérationnel et capitaux employés ne peut être que plus favorable, et preuve d’efficacité.

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